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France Inter
“Un miroir aux alouettes. Un truc d'illusionniste, quand leurs mélodies, leurs compositions bousculent parfois votre perception auditive. Ils modulent les harmonies, malaxent l'idée d'une comptine jusqu'à nous faire passe de l'autre côté d'un miroir.” Djubaka / Par Jupiter !
“Un miroir aux alouettes. Un truc d'illusionniste, quand leurs mélodies, leurs compositions bousculent parfois votre perception auditive. Ils modulent les harmonies, malaxent l'idée d'une comptine jusqu'à nous faire passe de l'autre côté d'un miroir.” Djubaka / Par Jupiter !
La Chronique
pop par Christophe Crénel, podcast
Shindig! (UK)
“Completely fallen
in love with this French trio’s charms (…) eccentric and truly
brilliant act”
“The continental
contingency (Georgio Tuma, Balduin, Jacco Gardner, Sudden Death of Stars, The
Limifianas, Orval Carlos Sibellius) have always been more experimental, weirder
and interesting than their UK and US counterparts. French trio (two girls and a
boy) Odessey & Oracle certainly win the prize for being the most magical,
strange and beautiful.
Circling around
avant-garde classical elements (akin to Smile and Van Dyke Parks), folk (there’s
a lot of the girly elements of The Incredible String Band, and the forlorn ‘The
Cat With Lipstick’ could very well be Vashti Bunyan fronting The Beach Boys)
and the layered synths and sound art of electronica originators Mort Garson and
Bruce Haak, Odessey & Oracle have a beguiling sound that really can only be
described as supernatural. Innocence and the unknown, childishness and the
surreal lie at the centre of this, on one hand organic and on the other
futuristic, suite of twisted brilliance.” *****
Jon'Mojo' Mills
“Odessey &
Oracle ne sonne comme rien de connu (…) En pratique, cela donne un objet pop
unique car sans influence anglo-saxonne évidente, radical mais doux et coloré, à
situer quelque part entre White Noise (pour les synthés aquatiques) et les
chansons de “Peau d’Ane” (…) Une intemporalité magnifique se dégage de ces
chansons qui, bizarrement, parlent de capitalisme.” Basile Farkas
France Culture
“L'idéal pour faire le lien entre la fin des années et le début des nouvelles” Aurélie Charon (L'Atelier Intérieur)
“Le disque
fourmille de trouvailles, de moments de grâce, d’autres iconoclastes, d’autres à
classer dans une sorte d’encyclopédie de la chanson libre de tout. En témoigne "J’ai
vu un croco", l’une des plus belles chansons surréalistes qu’il m’aura été
donné le droit d’écouter. Cette chanson est le chainon manquant entre le menuet
et R2-D2, un chainon des fers qui emprisonneraient le sinistre chroniqueur économique
de France 2 qui serait tombé suite à une allégation dépourvue de poésie sur les
montants compensatoires. (…)
Ce disque est fait
d’amour, celui d’une musique aérée, toujours à la recherche de la sonorité
colorée (chez Odessey & Oracle on ne parle ni de noire ou de blanche, mais
de notes rouges, jaunes, vertes….) pour échafauder le plan d’un monde meilleur.
Mettez de la couleur dans votre vie écoutez "Speculatio" et
faites la révolution.” gdo
Tiny MixTapes (USA)
“Ultimately, the
end result is too bright to be considered psychedelic on the surface. But keep
listening and the layered electronics and playful vocals begin to bend and
warp, and with them so do the pop melodies.” Cerberus
“Quand un trio de
lyonnais décide de prendre pour nom le chef-d'œuvre des Zombies sorti plus de
quarante ans plus tôt, on s'attend forcément à de l'orfèvrerie pop, du travail
de précision. Et, étonnament, Odessey & Oracle tient bien ses promesses. Ce
qui impressionne d'abord c'est l'ampleur de l'ambition qu'abritent ces dix-sept
pistes : cette pop baroque est d'une richesse folle et le trio a mis à
contribution quantités d'idées pour faire s'entrechoquer des (instruments oubliés
(viole de gambe,, violoncelle baroque, flûtes anciennes…) et une ambition électronique
qui confère à cet album la légère touche psychédélique qui le rapproche
encore plus à ces idoles de la fin des années 60. Quand les pistes se font plus
calmes, que la musique d'Odessey & Oracle tend vers le folk, on découvre
aussi une troupe aux goûts sûrs et aux vocalises (tour à tour féminines ou
masculines) abouties. Odessey & Oracle sait aussi surprendre, ouvrant par
exemple “I Saw My Mother” sur un space-trip noir ou avec le très liturgique “Night
of The Tacky Toys”. Odessey & Oracle est un ovni sur la scène française et
malgré quelques longueurs sur une fin qui part dans tous les sens, on ne peut
que les remercier de ne rien faire comme les autres.” François Blanc
Des espèces de tarés complètement hors de l'histoire m'ont envoyé un lien vers leur album cette semaine. Je leur aurais bien répondu, mais je ne maîtrise pas le vieux françois des troubadours du Midi. Attention, ce truc fait passer Dorian Pimpernel pour des punks lo-fi. Pierre Jouan
“Le trio lyonnais signe une passionnante pop baroque baignée d'un psychédélisme tout à fait actuel (…) Vivement plus.” Magic rpm
“C'est de la pop baroque comme plus personne n'en fait et c'est super. (…) Odessey & Oracle, nouveau groupe folichon originaire de Lyon et auteur de l'album Odessey & Oracle And The Casiotone Orchestra qui perpétue la tradition d'expérimentation sauvageonne dans la pop des années 60. Ça donne un album de 17 morceaux de pop chiadée et ravissante, qui vous fera peut-être penser avec émotion aux Recovery Tapes d'Orval Carlos Sibelius et à The Yes Album des Yes, au Penguin Café Orchestra, à la musique qui aurait très certainement dû accompagner Merlin L'Enchanteur.” Lucie Monpontet
Pop, Cultureset Cie
Sacrée alchimie que
la musique des Lyonnais : on peut donc aujourd’hui produire un disque à la
fois intelligent et touchant, esthète et bariolé, doux et flamboyant, référencé
et hyper contemporain.
En équilibre perpétuel
sur un fil mélodique qui relie les tenants de la pop flamboyante aux sorciers
des harmonies baroques ou expérimentales, le trio flirte tour à tour avec
les pures inventions des pionniers psychédéliques, la tentation d’une
musique plus mystique, la joie quasi enfantine de la ritournelle médiévale ou l’ambiguité
de la comptine toxique pour enfants insolents. En toute liberté. Semant des
indices comme autant de fausses pistes, ils nous invitent à une incroyable
chasse au trésor, musicale et démoniaque, qui nous oblige régulièrement à
rebrousser chemin dans ce labyrinthe enchanteur peuplé d’étranges créatures. Un
enchantement qui donne l’agréable impression d’une légère mais salvatrice déconnexion
avec la parfois triste et froide réalité du monde de 2015.
D’un talent certain
et d’une virtuosité évidente, d’une facilité parfois écoeurante les trois compères
peuvent se permettre ces grands écarts et affrontent les montagnes russes
de leurs compositions savantes avec autant d’élégance et de pertinence dans les
montées que dans les descentes, ou encore dans ces décrochages que constituent
les délicieux interludes aux effluves nostalgiques.
Je ne sais pas s’ils
s’amusent à composer leurs chansons en matant des vieux Disney shootés aux
Dragibus et aux Fruikipik, s’ils sont les descendants de la Fée Morgane et de
Mandrake, s’ils ont pris du LSD avec Ken Kesey et les Pranksters au cours de l’été
64, ou s’ils font partie d’une secte sacrée, gardiens du temple, vestales
veillant sur une musique aux origines mystérieuses qui ne doit être composée
que par les initiés ou encore d’une sorte de ligue des musiciens extraordinaires.
Peu importe finalement : ce dont je suis certain, c’est que ce disque me
fait un bien fou à chaque écoute. En perpétuel mouvement, regorgeant de
trouvailles, d’enluminures et de détails surprenants, c’est un album libre et réjouissant,
généreux et raffiné : franchement euphorisant.
Un truc à se
calfeutrer chez soi les jours de grand froid pour profiter de cette musique
singulière et poétique loin, très loin des casse-couilles, des pisse-froid et
autre empêcheurs d’écouter en rond qui ont envahi les médias, les magasins et
les réseaux sociaux. Pur plaisir. Lumineux et emballant. Mathieu
Dufour
Le nom de cette
nouvelle formation ne trahit en rien ses bonnes intentions. Allant jusqu’à
reprendre la même faute d’orthographe que sur l’immense album de The Zombies, Odessey
& Oracle tente de renouveler et remettre au goût du jour la pop
baroque née à la fin des années 60 sous la houlette de groupes comme les Beach
Boys, The Left Banke et autre Saggitarius. Le trio lyonnais se réapproprie
cette période bénie pour mieux la réinterpréter et la réinventer en y ajoutant
quelques touches british folk (Pentangle, Fairport Convention…). S’inspirer
sans jamais copier, voilà le maître mot d’Odessey & Oracle. La pochette naïve
rappelant celle de l’ultime album du groupe de Colin Blunstone est une preuve à
laquelle il faut ajouter les miniatures contrepuntiques placées entre chaque
morceau et appelées simplement « invention ».
La musique d’Odessey
& Oracle se construit avec beaucoup d’élégance et de légèreté dans l’orchestration.
La finesse des mélodies est de rigueur. On s’approche souvent des mélodies
inoubliables d’un autre héritier des Zombies et des Beach Boys à savoir Sean O’Hagan
et ses High Llamas. Comme lui, Odessey & Oracle n’hésite pas à mélanger
Korg MS-20 et instruments à cordes classiques, claviers casiotone et banjo.
« Rien de nouveau »
vous allez dire. Certes, mais c’est un bonheur infini de voir que la tradition
de la pop ouvragée se perpétue à travers un album comme celui-ci. Un album que
l’on n’hésitera pas à placer dans la continuité de Pet Sounds, Odessey
& Oracle et Hawaïi. Damien
“Naviguant entre
les âges avec une précision et un souci du détail extrêmes, il réussit le
pari à l’aide de son Casiotone Orchestra de nous faire écouter pour la première
fois depuis longtemps quelque chose de neuf et expérimental. Chapeau bas !” Julien
Deverre
“Car ici, la pop
est expérimentale et savamment orchestrée, le voyage est féerique et assez
troublant, la proposition est étonnante mais inévitablement captivante.” XAVIER
LELIEVRE
Originaire de Lyon,
le trio Odessey & Oraclequi doit son nom au célèbre album des Zombies
ne cache pas sa passion pour le son de tous ces groupes des années 60 plus ou
moins connus que sont Sunforest, Duncan Browne, The Left Banke ou
encore Saggitarius… et qui conjuguaient pop et expérimentation avec un
certain talent. Malgré tout, la musique d’Odessey & Oracle est loin d’être
une copie des originaux, le groupe préférant s’inspirer plutôt que de copier à
la perfection le son psyché pop de l’époque comme le font tant d’autres aujourd’hui
avec des moyens considérables. Résultat notre trio propose ici un amour de
disque soyeux et raffiné, de la pop de chambre délicate aux sonorités à la fois
lo-fi, baroques et médiévales qui lui donne cette originalité et ce côté un peu
décalé mais tellement appréciable. [4.0] Benoit RICHARD
“In today’s society
of instant gratification, it can be hard to branch out your musical taste.
Instead of giving new music a chance, we tend to just skip to the next track
that is better aligned with a genre or style that we have connected with in the
past. Lose that mindset right now, because unless you already operate on a
hearty diet of chiptune and toy instruments, you won’t recognize the greatness
of Odessey & Oracle and the Casiotone Orchestra. (…) Once you buy the
record, though, give your attention to the series of Inventions that weave
between the other tracks. They are not the most staggering songs among the
other gems, but I do feel the Inventions provide some much needed grounding for
the album. This is a testament to a well-structured album.” Zoë Brown
“C’est de la pop de
haute volée, de la pop au sens noble du terme, tel qu’employé dans les années
soixante. A tous les niveaux, ce n’est que régal : des compositions matures, un
chant superbe (aussi bien féminin que masculin, selon les morceaux), des harmonies
vocales parfaites, une palette instrumentale large, diversifiée et surtout très
maîtrisée. (…) Un groupe qui devrait compter dans l’avenir.”
Éric Tessier /
Culturopoing
“Rêvons mesdames, rêvons
messieurs, avec une musique sortie tout droit des speakers des meilleurs
caroussels de notre bas monde. Tournicoti, tournicoton, Le Manège Enchanté n’aurait
pas boudé la sublimation de la pop d’Odessey & Oracle, conte pour grands
enfants qui n’hésite pas à être triste mais à rire quand même.
Tirant son nom d’un
album de The Zombies, paru en 1968, il libère les élans baroques d’un Robert
Wyatt, le psyché des 60s, la naïveté du chant, les orchestrations électroniques
du monde moderne. Avec son premier album éponyme, on s’étonnerait presque de n’avoir
entendu rien de tel depuis des plombes (et ce même si la formule est facile).
Tout en défauts, en étrangeté, en saintes paroles. Point de revival, chers frères,
chères soeurs, mais pure création originale.” Romain
Nous allons aujourd’hui
parler du groupe de pop psychédélique Odeysey & Oracle, qui est en
bonne place pour vous faire oublier votre groupe préféré, celui que vous adorez
écouter seul sur votre lit, dans le confort de vos petites chaussettes de ski.
Leur premier album, « Odeysey & Oracle and the Casiotone
orchestra » sort ce vendredi 12 décembre 2014 chez Carton
Records , et il est d’ores et déjà votre petit secret… Pour plusieurs
raisons.
Tout d’abord leur
nom, référence au chef d’œuvre culte des Zombies (Odeysey &
Oracle, 1968), qui, en plus d’amener chaque personne qui écrira quelque-chose
sur eux à utiliser le terme de « chef d’œuvre », leur permettra de ne
jamais être référencé correctement dans les moteurs de recherche (en fait on
les trouve en tapant « …and the casiotone orchestra » mais chuuut). C’est
peut-être un détail pour vous, mais ça peut justifier exceptionnellement de
commencer une phrase comme une chanson de France Gall et d’en faire une blague.
Ensuite la musique
(et oui !), composée de doigts de maitre par ses trois membres (deux
filles et un garçon, également bientôt vos meilleurs amis), propose une expérience
rafraichissante tant elle saute allégrement de la pure maîtrise technique à l’évidence
et la simplicité. Clairement, de la musIque avec un grand I, comme Instruite,
Innovante mais aussi Immédiate et presque Inespérée aujourd’hui dans ce monde méchant
qui va pas bien.
Nourrie de
multiples références dont la plus évidente est la « pop baroque »,
leur musique, chantée mais aussi instrumentale, contient des mélodies
touchantes et complexes, autant gorgées de sonorités acoustiques que synthétiques.
Les instruments y tiennent une grande place, abordés comme de vrais personnages
grâce à un très beau sens de la narration/composition. Des cordes en tout genre
aux flûtes, en passant par les petits synthés kiki (un peu vintage quoi), leur
présence colore des univers variés et riches en rebondissement. A l’évidence, l’album
est intensément cinématographique. Au dernier degré du terme même, dans le sens
où c’est de votre quotidien que ces chansons vont faire un véritable petit film
(indépendant hein, avec quelques touches de fantastique, mais pas de Michael Bay à l’horizon). Jean
Calin
Ondarock (Italy)
“l'une des créations
sonores les plus originaux de la musique française au cours des dernières années
/ l'une des créations sonores les plus originales de la musique française
au cours des dernières années.” Gianfranco Marmoro
Sonic Masala (UK)
But if we can't
find our way into the light, what is the point of the dark? Enter Lyon,
France's progenitors of baroque pop, Odessey and
Oracle. The trio have their self-titled record (with the Casiotone
Orchestra) out, and while they have taken their names from an album by The
Zombies, it's more of an intriguing mix of Blonde Redhead, Robert Wyatt, Pipers-era
Pink Floyd, The Virgin Suicides-era Air and Bjork, with lilting pastoral
interludes like a 60s Disney film that is on the verge of taking too many
Quaaludes. It's a stunning suite, aimed to be heard in full. Brendan
Telford
Les expérimentations
du trio ne se résumant pas à une rupture extrême avec le style de leurs aînés,
il s'applique plutôt à recombiner des détails et à en varier les arrangements
avec subtilité. Le disque vient de sortir chez CARTON Records, un tout petit
label avec de grandes idées. Abigaïl Aïnouz
Lesinrockuptibles : Cinq cadeaux de dernière minute pour un
Noël musical réussi
De Bach à Wilson il
n'y a qu'un trio. Animé par la grâce de Sébastien Bach, inspiré par les
sonorités médiévales et maîtrisant des instruments aussi anciens (viole de
gambe) que contemporains (synthés), voila un trio à la formation atypique et
qui nous le prouve avec l’harmonie platonique de son premier ep.
“cela relève tout
simplement du rêve, le temps de 17 titres, on se laisse prendre dans un univers
magique et féérique, les harmonies de voix sont sublimes, les arrangements sont
d’une richesse incroyable, à chaque écoute ils réussissent à nous surprendre,
et à nous faire explorer des mondes parallèles dignes des contes de fées de mon
enfance. Chaque note est une émotion de l’âme, parfois mélancolique, à d’autres
totalement foutraque, je dois avouer que je suis touchée par la sincérité qui
se dégage de cet album et que je vous invite à découvrir au plus vite si ce n’est
pas déjà fait !”
“The music is
sinuous, atmoshperic, psychedelic, and heavily baroque spaced out pop that i
reckon you will be wanting to listen to more than once. it sounds like classic
american and british psych filtered through a french lens...so, although i try
to avoid comparisons, throw some stereolab in with those zombies and
that free
design. despite
these comparisons, this album has a very fresh sound. i recommend this one.” J.
Moss
“D’une intelligence
rare, la pop baroque et flamboyante de ce très talentueux trio invite pèle–mêle
à sa table des harmonies vocales héritées des Beach Boys, les curiosités d’un Robert
Wyatt surRock Bottom, les imprudences d’un Syd Barrett, l’Eleanor
Rigby des Beatles ou encore la musique sacrée de Bach.
Sorte de conte sonore proche d’un Alice au pays des merveilles pop, ce disque
en constante mutation recèle mille surprises que l’on prend plaisir à découvrir
cachées derrière un bosquet ou sous chaque pierre retournée. (…) De
cet heureux ouvrage sont ainsi nées neuf merveilleuses chansons entrecoupées “d’interventions”
qui sont autant d’interludes romanesques aidant à baliser le chemin des
audacieux auditeurs qui envisageront d’effectuer cette balade enchanteresse et
dépaysante.” Virginie Guichaoua
The ActiveListener (New-Zeland)
“This restless
approach does require a few listens to allow the listener to adjust to its
scope, but ensures that surprises continue to present themselves at an alarming
and seemingly never-ending rate.
Not one for those
looking for baroque pop in the strictly traditional, retro sense then, but the
adventurous listener with an ear for the ornate will find this contemporary
update to be both rewarding and surprising.” Nathan Ford
Originaire de Lyon,
le trio Odessey & Oracle qui doit son nom au célèbre album des Zombies ne
cache pas sa passion pour le son de tous ces groupes des années 60 plus ou
moins connus que sont Sunforest, Duncan Browne, The Left Banke ou encore
Saggitarius... et qui conjuguaient pop et expérimentation avec un certain
talent.
Malgré tout, la
musique d’Odessey & Oracle est loin d’être une copie des originaux, le
groupe préférant s’inspirer plutôt que de copier à la perfection le son psyché
pop de l’époque comme le font tant d’autres aujourd’hui avec des moyens considérables.
Résultat notre trio
propose ici un amour de disque soyeux et raffiné, de la pop de chambre délicate
aux sonorités à la fois lo-fi, baroques et médiévales qui lui donne cette
originalité et ce côté un peu décalé mais tellement appréciable. Benoit
Richard
“Un album qui évoque
un univers merveilleux, presque magique, avec ces harmonies vocales d’une beauté
incroyable, ces mélodies complexes et brillantes et ces textes d’une poésie
absolue. Un vrai bonheur !” Benoit Richard
“Que les anciens
juniors se rassurent, il ne s'agit pas d'une pâle resucée du deuxième album des
Zombies par une bande de revivalistes boutonneux. Au contraire, plus que la
lettre, c'est davantage l'esprit des glorieuses sixties qui anime les trois
jeunes Lyonnais : liberté, créativité, expérimentation.
En transcendant les genres et les époques, en faisant cohabiter influences classiques et sonorités contemporaines, Odessey & Oracle s'affranchit des codes et de l'air du temps et laisse libre cours à l’imaginaire. Et, comme souvent, quand on fait sauter les barrières, le monde devient ce qu'il ne devrait jamais cesser d'être : un gigantesque et magnifique terrain de jeu, un endroit merveilleux où les licornes existent, où les chats portent du maquillage et où les lettres de l'alphabet se mettent à danser.
Ce premier disque, remarquable d'inventivité et magnifiquement arrangé, est un voyage fantasmagorique et cinématographique dans des contrées luxuriantes. Peu de chances qu'on s'en lasse tant chaque écoute est source d'émerveillement. A écouter en boucle pendant toute l'année, et même plus, avec les yeux et les oreilles écarquillés.” Cédric Quéniart
En transcendant les genres et les époques, en faisant cohabiter influences classiques et sonorités contemporaines, Odessey & Oracle s'affranchit des codes et de l'air du temps et laisse libre cours à l’imaginaire. Et, comme souvent, quand on fait sauter les barrières, le monde devient ce qu'il ne devrait jamais cesser d'être : un gigantesque et magnifique terrain de jeu, un endroit merveilleux où les licornes existent, où les chats portent du maquillage et où les lettres de l'alphabet se mettent à danser.
Ce premier disque, remarquable d'inventivité et magnifiquement arrangé, est un voyage fantasmagorique et cinématographique dans des contrées luxuriantes. Peu de chances qu'on s'en lasse tant chaque écoute est source d'émerveillement. A écouter en boucle pendant toute l'année, et même plus, avec les yeux et les oreilles écarquillés.” Cédric Quéniart
Découvert par le
meilleur d’entre nous, c’est avec régal et une curiosité sans fin qu’il faut se
plonger dans l’excellent premier album d’Odessey & Oracle. Le trio lyonnais
doit son nom au magistral album des Zombies. Et c’est comme une revendication
fièrement affichée à la liberté et à la recherche musicale de toute une époque
où l’expérimentation était partout.
Alors évidemment, lorsqu’un groupe va chercher son inspiration dans le Baroque, la Renaissance, voire la musique médiévale, faut s’accrocher. Et avec quelques touches de musique électronique par dessus, ça donne des arrangements plutôt surprenants où se mélangent pêle-mêle viole de gambe, flûtes et son de Bontempi. Déstabilisant à une époque où la musique est si souvent lisse.
Mais l’album, sorti en décembre 2014 sur le micro-label lyonnais Carton Records, recèle de belles inspirations et ne ressemble en rien à ce que avez pu écouter auparavant, même si l’on y retrouve de-ci de-là quelques jolies mélodies pop qui ne nous sont pas étrangères. 2016, le titre d’introduction, rappelle par exemple furieusement un titre du dernier Metronomy (on ne vous dira pas lequel : on vous laisse chercher !).
Il faut donc s’accrocher à l’écoute de Odessey & Oracle and The Casiotone Orchestra, mais promis, le jeu en vaut la chandelle et votre persévérance sera amplement récompensée ! Je vous recommande de commencer par Esprit Du Ciel ou The Unicorn pour un galop d’essai. Magic
Alors évidemment, lorsqu’un groupe va chercher son inspiration dans le Baroque, la Renaissance, voire la musique médiévale, faut s’accrocher. Et avec quelques touches de musique électronique par dessus, ça donne des arrangements plutôt surprenants où se mélangent pêle-mêle viole de gambe, flûtes et son de Bontempi. Déstabilisant à une époque où la musique est si souvent lisse.
Mais l’album, sorti en décembre 2014 sur le micro-label lyonnais Carton Records, recèle de belles inspirations et ne ressemble en rien à ce que avez pu écouter auparavant, même si l’on y retrouve de-ci de-là quelques jolies mélodies pop qui ne nous sont pas étrangères. 2016, le titre d’introduction, rappelle par exemple furieusement un titre du dernier Metronomy (on ne vous dira pas lequel : on vous laisse chercher !).
Il faut donc s’accrocher à l’écoute de Odessey & Oracle and The Casiotone Orchestra, mais promis, le jeu en vaut la chandelle et votre persévérance sera amplement récompensée ! Je vous recommande de commencer par Esprit Du Ciel ou The Unicorn pour un galop d’essai. Magic
“Fanny L'Héritier,
Alice Baudoin et Guillaume Médioni sont des as de la mélodie et du contrepoint,
délicieusement enrobés dans des sonorités liquides et électroniques, que
d'aucuns pourraient trouver trop colorés pour être licites ; mais les
arrangements sont écrits avec une précision qui ne doit rien à la folie ni au
hasard” Sefronia
FATEA (UK)
“A bit like one of
those late-60s/early-70s Dr Who adventures, where uncontrollably cheesy sci-fi
gestures and conventions are layered onto intriguingly sophisticated ideas, the
bridge between tentative philosophical mystique and futuristic commentaries -
it can be great fun or grossly sinister, and sometimes it's hard to tell the
joke. Alice is falling deep into her Wonderland, and all's right with the world
when it's refracted through the latter-day looking-glass - or is it?… (…) Odessey
& Oracle is a mad, maverick and kaleidoscopically wilful disc, one that's
perhaps not all that easy to fully assess on even a half-dozen plays, but it
nevertheless reaps considerable rewards for me. Geddit!” David Kidman
Un peu de douceur
pour finir l’année et/ou bien commencer la prochaine ? Bon. Si on se fie au
seul nom d’Odessey & Oracle – référence immédiate aux Zombies – et à l’artwork
du premier album de ce trio lyonnais (publié chez Carton records), on pensera
avoir uniquement affaire à un groupe revivaliste friand de pop et d’enfantillages.
OK pour la pop, OK pour les sixties et OK pour les monstres gentils : la
mixture d’Odessey & Oracle tire tout son intérêt et son puissant attrait d’une
utilisation intensive voire abusive d’éléments anachroniques à l’ère des beats
digitaux et des productions ultra-compressées. Synthés kitchs et tendres, banjo
et violoncelle, flutiots moyenâgeux, matrice gainsbourguienne, harmonies
vocales angéliques (et principalement féminines), mélodies célestes, rares
petites rythmiques et incursions electro donnent un résultat proche de l’effet
que pourrait produire une bonne sieste dans un cocon ouaté et parfumé au
caramel au beurre salé. D’habitude j’exècre plus que tout la musique de hippies
mais avec Odessey & Oracle on dépasse largement tous les codes et
toutes les époques pour se retrouver face à un objet musical lumineux et d’une
délicatesse quasi céleste. Hazam
Merseyside : Odessey & Oracle, le disque le plus intriguant de l'année.
“Dans la jungle des
top albums 2014, la fin d’année a été marquée par un ovni aussi déroutant que
captivant. Chronique de l’album d’un groupe atypique et rudement doué, à la
culture musicale évidente et au sens des arrangements sidérant. Tout simplement
passionnant !
Voilà un disque
sacrément atypique qui mérite des dizaines d’écoutes pour s’apprécier à sa
juste valeur. Accompagné de musiciens talentueux, le trio Odessey & Oracle
And The Cassiotone Orchestra, nom inspiré de l’album de The Zombies sorti en
1968, sème le trouble dans notre univers pop parfois trop formaté.”
Petite claque assez
inattendue que ce groupe au nom de disque fameux qui sort un disque qui
s'annonce à peine moins fameux. Odessey & Oracle, étrange créature
baroque-pop, pour aller vite, est une des plus belles choses qu'on ait entendu
cette année. A Lyon ? Non pas seulement.
L'alliage fait de
cette véritable machine à voyager dans le temps pop et des talents ici convoqués est
absolument délicieux de délicatesse et d'invention. (…) A la fois inépuisable
et épuisant comme l'antique Odyssée, voilà un album qui ne s'écoute pas en
faisant le ménage ou en se coupant les ongles, il requiert attention et
multiples écoutes, pour affirmer tout à fait sa personnalité : non seulement,
aurait dit Gatsby, comme «une suite interrompue de gestes réussis», mais aussi
un peu plus que cela. Au fond, une certaine grâce. Stéphane Duchêne
Odessey &
Oracle aime les 60′s, les
Zombies, les Beatles et autres Left Banke mais ne fait pas dans la pale copie,
non, le groupe vit dans le présent voire même le futur.
L’album se compose
de 17 titres, alternance de titres chantés par les filles ou le garçon et
instrumentaux (Invention I à 8) qui sont loin de n’être que du remplissage,
mais des petites perles pop expérimentales reliant chaque titre tel un
patchwork complexe et simple à la fois.
Odessey & oracle and The Casiotone Orchestra se distingue en effet par une grande cohésion, entre délicatesse et richesse, à l’instar d’un Robert Wyatt par exemple. L’album me fait beaucoup penser à ceux des Flaming Lips ou Arlt plus près de chez nous, peut-être pas musicalement mais dans l’attitude et l’absence de frontières, on essaie tout et on s’amuse comme des enfants.
Odessey & oracle and The Casiotone Orchestra se distingue en effet par une grande cohésion, entre délicatesse et richesse, à l’instar d’un Robert Wyatt par exemple. L’album me fait beaucoup penser à ceux des Flaming Lips ou Arlt plus près de chez nous, peut-être pas musicalement mais dans l’attitude et l’absence de frontières, on essaie tout et on s’amuse comme des enfants.
Le CanalAuditif (Québec)
“On peut catégoriser Odessey
& Oracle dans la même lignée que Moodoïd, bien que les premiers
se permettent plus d’expérimentation. C’est avec cette oreille qu’il faut
approcher le premier album du groupe français. L’expérimentation est de mise
sur l’opus et cela donne une galette intéressante, bien qu’inconstante. The
Unicorn est une des pièces les plus réussies, utilisant des sonorités
moyenâgeuses avec habileté, Odessey & Oracle adapte le tout avec
un charme non négligeable. Esprit du ciel, quant à elle, nous envoie une mélodie
psychédélique bien tournée et accrocheuse. (…) On suivra avec attention la
formation qui n’en est qu’à ses débuts! Louis-Philippe Labrèche
Odessey &
Oracle, certes, font donc de la pop. Et nettement, une qui s’inspire d’alors et
là-bas. Mais "inspirée", justement – tout court – c’est aussi le mot.
Et puis la pop – au meilleurs de ce qu’elle peut être – n’est pas une simple et
bête fuite, l’illusion du monde sans tache, la régression dans l’idyllique, qu’il
soit décades passées ou bien bas âge, d’avant les questions. Celle-ci –
"la bonne" – est comme toujours une singularité ; qui s’exprime et se
nourrit de tout ce qui fait un monde pour qui s’y adonne, se pique à son
artisanat.(…)
Mais cette
introspection n’est au fond pas un frileux repli, une tentative de coupure, de
négation, d’isolement. Elle s’exprime en pistes courtes, concises, aux formes découpées
nettes et en jeux de perspectives qui les excepte de toute platitude. En même
temps qu’elle plonge dans ce qu’on appellera si l’on veut "la psyché",
elle nous convie au jeu, à la visite pas forcément – et c’est tant mieux – guidée.(…)
Qui fait que ça ne
tombe pas dans le commun, le pour rien, l’exercice. Pas un moment de nostalgie
suspendue ; mais à la place : un temps où l’on respire, où si l’on veut des
cieux clairs, c’est pour voir, ce laps-ci, sans flou terne. Voici donc un bel
album de pop, originale et réussie, aussi sensibles soient ses sources et
allusives, élusives ses périodes. Il est vrai que ça se fait peu fréquent – qu’au
fond ça l’a toujours été. L’impression me touche, à cette minute, que sa
fresque aux feutres en nus et fleurs et créatures humaines ou bêtes ou hybrides
curieusement conformées n’est pas de celle qui va sitôt me passer, déteindre et
disparaître. Dioneo
Night of the tacky
toys : “Il serait injuste de s’arrêter à l’époustouflante introduction de
ce morceau. Ici, Odessey and Oracle se font joueurs et espiègles : la marche
militaire qu’ils écrivent pour leurs jouets à cent sous est un hymne qui
contient plus de mélodies et de variations que l’esprit d’une bidasse ne pourra
jamais supporter.”
BSC News (interview)
“Les Lyonnais
d'Odessey & Oracle proposent un album tout en couleur, confectionné avec
une esthétique singulière et acidulée. De la pop baroque, voilà comment se
revendiquent ces trois jeunes gens qui réussissent le pari de faire du bon avec
du vintage. À découvrir pour se redonner le sourire et recharger sa plénitude…”
One HeapWonder (Mexico)
“Pop barroco
aventajado por la psicodelia más clásica de todas. O algo parecido. Este
ensamble de música clásica contemporánea bien pudo haber nacido en los años
60s. O en el siglo XVII, sin problemas. Avant-psychedelic-pop basado en
cuerdas, voz, emociones complejas y un toque electrónico. Como pimienta sobre
papas a la francesa.” Hugoletras
Clicky ClickyMusic Blog (USA)
Wide-eyed,
accomplished, orchestrated and in love with an era that deserves the attention, Odessey
& Oracle and the Casiotone Orchestrais not only a fun addition to the
baroque-pop canon, but a great reminder of what made that scene so special. Edward
Charlton
SOLCOFN (USA)
“Take a listen. I
think you will dig it as much as I do. A little bit of the old mixed with the
new.”
Newswhistle (USA) : interview
“S'inscrivant dans
la continuité des explorations psychédéliques des 60's, les Lyonnais développent
une pop baroque mêlant modernité et clacissisme” Les inRocK lab
Les textes, en
anglais, nous transportent dans un monde féerique et cruel, où les licornes côtoient
des chats au rouge à lèvre sanglant, un monde onirique et acide dans lequel une
petite fille s’est mis en tête de faire la révolution avec un pistolet trouvé
dans un parc.
“Odessey &
Oracle reste un groupe d’aujourd’hui mariant instruments d’un autre âge à des
arrangements électroniques : l’inaugural 2016, symphonie de poche, associe
ainsi banjo, flûtes, vocaux fragiles et conclusion psychédélique et bruitiste. Fixing
the world commence comme un titre des Beatles aux cuivres et cordes légers,
si ce n’est le chant féminin, et évolue et se transforme dans un final lorgnant
du côté du r’n’b et du hip hop. La viole de gambe de The unicorn montre
que les influences sont aussi à chercher du côté de l’acid folk de Pentangle,
Pearls Before Swine ou The Incredible String Band. I saw my mother plonge
lui plus profondément dans le psychédélisme alors que l’album se clôt sur V.I.A.G.R.A,
titre electro-pop à la Pizzicato Five.
Au final, cet album,
dans la lignée des productions de Fugu ou des High Llamas, ponctué d’interludes
allant de la plage contemplative (Invention #6) à l’expérimentation délurée
(Invention #8), constitue un premier album impressionnant de maîtrise et d’homogénéité,
les nombreux intervenants extérieurs (Anaïs Blondet des Blondettes, Béatrice
Morel-Journel chanteuse de Tara King TH, Andrew Dymond aka Duracell...),
regroupés sous l’entité The Casiotone Orchestra, se fondant parfaitement dans l’univers
onirique et enfantin créé par le trio lyonnais.”
Prendre comme
patronyme le nom d'un album aussi culte que celui des Zombies dénote chez un
groupe une forme de courage. C'est pourtant bien ce qu'a fait le trio lyonnais
qui offre un album singulier, étrange et insaisissable. Après plusieurs écoutes
attentives on ne sait toujours pas si on aime ou pas ce disque mais en tout cas
il ne nous a pas laissé indifférent, raison pour laquelle on on en parle
aujourd'hui. Mêlant instruments habituels et d'autres moins usités (viole de
gambe ou clavecin), évoquant aussi bien Zombies, Robert Wyatt que la musique médiévale,
le cocktail présenté là déroute, désarçonne. A mi chemin entre bon et mauvais
goût (remarquez où se trouve la limite?), le disque avance sur la corde raide
en permanence, l'overdose de chantilly n'étant jamais loin.
On vous laisse juger sur pièces.
On vous laisse juger sur pièces.
“A une époque ou l’audace,
les expérimentations et les prises de risques sont limitées, Odessey &
Oracle se jettent dans le vide. Il semble que le label Carton n’ai pas parié
à tort sur ces talentueux musiciens à l’imagination et à la culture musicale
sans limites. Chacun devrait trouver son compte dans cet album, amateurs de
douceurs médiévales & renaissance comme de folies électro-pop. Cela sera
aussi l’occasion pour certains de découvrir ou redécouvrir de merveilleux
instruments tels que la viole de gambe, le violoncelle baroque ou les flûtes
anciennes. Il va sans dire qu’ Odessey & Oracle and The Casiotone
Orchestra est l’un des albums les plus surprenants de cette année.”
Comment définir
Odessey and Oracle? Délire 60′s
carburant au LSD? Beatles passés à la moulinette acoustico-champêtre? Cocoon
foutraque? Ce qui est sur c’est que ces Lyonnais nous ravissent de leurs mélodies
incongrues et diablement attachantes, mélangeant avec malice électro et folk
dans des sonorités débordantes et colorées. Il y’a une folie salvatrice dans
cette approche d’un folk sous psychotrope qui nous fait dire que ils iront
loin. Arnaud Le Tillau
“Avec un nom
emprunté à l'album culte des Zombies, cette Odessey là invite à une aventure
musicale à laquelle il est difficile de résister.”
“La multiplicité et
l’originalité des instruments ajoute encore un peu à la force de séduction déjà
impressionnante des mélodies et plus on avance d’une « Invention » à l’autres,
et il y en a huit en tout, plus on se laisse surprendre par « The Unicorn », «
The Cat With Lipstick », « I Saw My Mother » et autres « Night Of The Tacky
Toys ».”
Sonofmarketing (Italie)
DimensionRock : interview
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